Avant même la pandémie de Covid-19, Profond avait lancé de grands projets informatiques avant tout destinés à simplifier les relations avec les clients et les assurés. En 2020, nous avons lancé « ProfondConnect », notre nouvelle plateforme clients. Les processus informatiques amenant forcément le changement, l’intégration des employés impliqués est primordiale pour la réussite du projet. Fabienne Portmann, collaboratrice Gestion Prévoyance chez Profond, partage son expérience.

Quelle fonction occupez-vous chez Profond et en quoi consiste votre travail ?

Je travaille depuis deux ans environ au sein de l’équipe Gestion Prévoyance. J’accompagne et aide les clients de mon portefeuille en ce qui concerne toutes les questions relatives à la prévoyance professionnelle. Cela va des entrées et sorties à des cas plus particuliers tels que les congés sans solde d’un assuré, les divorces ou le versement anticipé de fonds de prévoyance pour l’accession à la propriété d’un logement.

Dans quelle mesure avez-vous été impliquée dans le lancement de la nouvelle plateforme clients « ProfondConnect » l’an dernier ?

Nous étions une équipe de trois et avions pour mission principale de tester la plateforme. Nous devions nous assurer du bon déroulement des différents processus et vérifier que les valeurs obtenues à la fin étaient identiques à celles de l’ancien système. Certains écarts de résultat étaient prévisibles, dans la mesure où le nouveau système fonctionne en partie avec des formules d’arrondis différentes de l’ancien. L’important était donc de distinguer ces écarts prévisibles et normaux de ceux générés par des erreurs de fond.

Profond  Fabienne Portmann
Profond  Fabienne Portmann
Profond  Fabienne Portmann
Profond  Fabienne Portmann
Profond  Fabienne Portmann
Avez-vous été en mesure d’influencer la conception des différents processus ?

Oui, certaines observations dont nous avons fait part ont conduit à repenser tout le processus concerné. Souvent, ce n’est qu’au moment de la mise en pratique, ou de la phase de tests, qu’on voit ce qui marche et ce qui ne marche pas. Nous avons même fait certaines propositions d’amélioration alors que la migration des données avait été faite et que la plateforme avait été lancée en live. Mais c’est un processus tout à fait normal dans le cadre d’un projet informatique si complexe. En effet, même avec un briefing très précis, ce n’est pas toujours évident pour les spécialistes des données et informatiques de parfaitement identifier toutes nos attentes ainsi que les processus (partiels) ou cas particuliers à prendre en compte. Le fait que notre équipe de test ne fasse pas partie de l’équipe de projet de numérisation, et que nous intervenions à l’étape d’après, avec un certain recul, a sans doute été très utile.

La conduite du changement nécessite psychologie et esprit de persuasion.

La nouvelle plateforme se nomme « ProfondConnect ». Quelles sont les relations qui passeront prioritairement au numérique grâce au nouveau système ?

L’objectif et la raison d’être de « ProfondConnect » est clairement la numérisation des relations avec nos clients. Ce que nous voulons avant tout, c’est faciliter la vie de nos clients et de leurs employés – donc celles des assurés – en leur permettant d’exécuter en ligne, en toute autonomie, divers processus, mutations, etc. et d’obtenir différentes informations. Même le weekend ou en dehors des heures ouvrées. Ils économisent ainsi non seulement du temps, mais aussi de l’argent : jusqu’à 25 pour cent de leurs contributions aux frais administratifs.

A quels défis êtes-vous confrontés et à quelles limites se heurte la numérisation dans votre secteur ?

Les dispositions réglementaires qui s’appliquent dans le calcul de certains chiffres clés constituent certainement un défi que nous devons relever. Le calcul du rachat en cas de retraite anticipée en est un bon exemple. Nous travaillons d’ailleurs toujours à optimiser le système et à le rendre plus sensible encore. Mais nous ne devons pas non plus sous-estimer la réceptivité de nos clients et assurés ni leur stade d’évolution dans la transition numérique. A présent – à peu d’exceptions près – plus aucun document papier n’est envoyé physiquement, mais seulement sous forme électronique. Pour les assurés qui n’ont pas grandi à l’époque du numérique, cela peut constituer un vrai défi. De même, pour certains employeurs, le passage à la facturation sans papier, par exemple, ne s’est pas déroulé sans accroc.

Quel est, selon vous, le degré d’acceptation de la nouvelle plateforme numérique de travail auprès de vos collègues ?

C’est une bonne question, car ce genre d’évolution implique nécessairement de repenser son travail et d’être ouvert au changement. En phase de transition, lorsque que les deux systèmes fonctionnent encore, il est souvent plus tentant et plus simple de se reposer sur les processus traditionnels et familiers. D’ailleurs, les comparaisons entre l’ancien et le nouveau système n’ont pas manqué, et pas forcément toujours en faveur de la nouvelle plateforme. Mais il s’agit de processus d’adaptation normaux auxquels nous devions préparer nos collègues. Il était donc important pour nous de les accompagner tout au long du processus, de mettre en avant les aspects positifs et de lever leurs réserves. La conduite du changement nécessite en effet de la psychologie et de la persuasion. Mais dans l’ensemble, la nouvelle plateforme a été bien acceptée et, plus nous travaillons sur celle-ci, plus les utilisateurs se rendent compte des avantages et des gains de temps et d’efficacité qu’elle apporte.

La durabilité est un des principaux moteurs de notre stratégie de passage au numérique.

Profond  Fabienne Portmann
Profond  Fabienne Portmann
Profond  Fabienne Portmann
Quelle place occupe la durabilité dans la transition numérique ?

La durabilité a été, et est encore, un des principaux moteurs de notre stratégie de passage au numérique. A l’égard de notre stratégie de placement déjà, nous accordons de l’attention aux critères ESG (Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance). Il doit donc en être de même pour la gestion et les interactions avec les clients, qui doivent suivre le pas. Avec les processus numériques, nous voulons supprimer un maximum de documents papier et imprimés. Cela vaut pour tout, de ce rapport de gestion, pour la première fois exclusivement numérique, à la correspondance avec nos clients, qui n’est plus ni imprimée ni envoyée par la poste. 

Fabienne Portmann

Profond  Fabienne Portmann

Fabienne Portmann est collaboratrice Gestion Prévoyance chez Profond depuis février 2019. Elle a effectué sa formation professionnelle dans l’assurance, secteur dans lequel elle est finalement revenue après quelques expériences dans d’autres secteurs d’activité. Fabienne Portmann aime voyager et jouer au tennis lors de son temps libre.

<p>Passen Sie Ihre Cookie-Einstellungen an, indem Sie alle Cookies akzeptieren oder bestimmte Gruppen auswählen. Sie können Ihre Einstellungen jederzeit aktualisieren, indem Sie auf den Link in der Fusszeile klicken. <a href="/cookies/documentation">Cookie-Richtlinie</a></p>